• POEME

    Bismillah Er Rahmane Er rahime

     

     

     

    Mon monde à moi

     

     Dans mon âme, là, il y a un monde à part, 
     Que personne d’autre que moi ne peut voir,  
     Un monde plein de paix et de splendeur, 
     Eclatant de lumière et tout en couleurs.
     
     J’y puise toute ma force, ma sève et ma vigueur,  
     Pour faire face à tant d’injustice et de douleur.  
     Mon univers à moi, ample, personne ne le voit.  
     J’y récolte mon bonheur, ma gaieté et ma joie.
       
     Il m’a été promis par le seigneur de l’univers.  
     Dans son livre sacré, prévenant les pervers, 
     Et promettant allégresses et maintes joies,
     A ceux qui suivront et respecteront sa voie.
     
     Il nous a envoyé son pur messager, Mohamed  
     Pour qu’il nous guide, nous oriente et nous aide,  
     A appliquer sur terre ses lois divines et ses paroles, 
     Le saint coran, grandiose, solennel et sans paraboles.
     
     Là-bas, Le blanc y est plus fort que le noir  
     Et l’ignorance ne prime guère sur le savoir.  
     Un langage qui m’est facile à comprendre,  
     Des appels que je suis seul à entendre.
     
     J’aimerai tant me cacher jusqu’au jour  
     Où je pourrai y renaître pour toujours.  
     Quitter cette existence terne; enfin partir 
     De ce monde immonde et ne plus revenir.
        
    Mohamed AZEDDINE    

     

     

     

     


    A mon épouse

    Sur le chemin d’Allah je marchais seul
    La solitude du parcours me torturait
    Seul avec l’épreuve de l’obéissance j’avançais.

    La volonté de partager ce chemin avec toi
    Dans la satisfaction d’Allah vivait en moi
    La marche à deux vers le paradis céleste
    Envahissait mon âme et tout mes gestes.

    Ô Allah ! pureté et gloire à Toi
    Tu as répondu à mon attente
    Elle marche à mes cotés vers Toi nous allons.

    SoubhanaAllah wa el hamdoulillah
    Aladi ja’ala mawadatan wa rahma
    Gloire et pureté à Allah
    Qui a tissé entre nous des liens d’amour et de miséricorde

    Ô mon épouse ! je suis un habit pour toi
    Tu es une parure pour moi.

    Ensemble nous marchons vers Allah
    Marchons vers Sa satisfaction et Son amour
    Nos vies nos volontés sont à Lui Le Très-Haut
    Bâtissons ensemble notre demeure auprès de Lui
    Dans un paradis éternel à jamais ensemble

    Soubhanallah wa el hamdoulillah
    Aladi ja’ala mawadatan wa rahma
    Gloire et pureté à Allah
    Qui a tissé entre nous des liens d’Amour et de miséricorde

    Ô mon épouse ! je suis pour toi un habit
    Tu es pour moi une parure

    Nos enfants dans l’amour d’Allah naîtront
    Sous Sa protection ils grandiront
    A nos cotés ils marcheront
    Vers Allah et sa satisfaction ils iront
    Après notre départ sur nous ils prieront
    Au Paradis éternel nous habiteront

    Soubhanallah wa el hamdoulillah
    Aladi ja’ala mawadatan wa rahma
    Gloire et pureté à Allah
    Qui a tissé entre nous des liens d’Amour et de miséricorde


    Ô mon épouse ! je suis pour toi un habit
    Tu es pour moi une parure

    Atteindre Ta satisfaction et ton paradis
    Tels sont nos désirs par cette union
    Béni cette union Ô Allah !


    Voilà notre volonté t’adorer pour toujours
    Dans ton ombre nous voulons resurgir
    Par cette union nous y parviendrons

     


    « Ya Rasululah »  

    Je ne pouvais vivre sans te connaître.
    Maintenant, je ne peux pas vivre sans t’aimer.
    Tu es la lumière de toutes mes pensé,
    La lumière que j’ai tant espéré.
     

    Je me souvient d’un songe que j’avais fais,
    Où ton aura, m’avait tant éclairé,
    Mais le moment qui m’avait le plus touché,
    C’était lorsque je t’avais embrassé,
     

    La main gauche ou la main droite, je ne sait guère,
    Mais a mon réveille c’était la guerre.
    La haine des gens à ton égard,
    A remplis mon cœur de désespoir.
     

    Ya Nur, pourquoi ont-il autant de mépris?
    Alors que ta lumière n’a pas de prix.
    Ya Nur, Leur visage est tant assombris,
    Alors que ta lumière aurait largement sufis.


    Mais moi,
    Je t’aime, Ya Rasululah,
    Je t’aime, Ya Rasululah,
    Je t’aime, Ya Rasululah,

    Et je ne désire qu'une chose,
    « Que mon coeur t'aime Ya Rasululah »

     

    L'enfant aveugle

     

    Je ne dépassais pas la trentaine quand mon épouse eut le 1er enfant.

    Et je me rappelle encore cette nuit que j’ai passé en compagnie de mes copains jusqu’au bout de la soirée très tardivement donc et on parlait de tout et de rien mais beaucoup plus de rien des choses peu importantes et même banales.

    J’ai toujours été celui qui sait faire rire les autres . Je savais imiter quiconque et toutes les voix.

    Et cette nuit là je les avait fait beaucoup rire.

    C’était ma passion et mon savoir faire.

    Tout le monde y passait donc je ridiculisais tout le monde avec mes plaisanteries et il y’en avait qui évitaient de me rencontrer pour éviter d’être sujet d’un amusement d’une soirée.

    Et je me rappelle que ce jour là je leur racontais l’histoire d’un aveugle rencontré le matin même dans un marché et à qui j’ai donné un cloche pied et le gars est tombé se relevant et cherchant bêtement qui l’a fait tomber il paraissait ridicule alors qu’il ne voit pas.

    Et moi j’ai éclaté de rire sur lui au point où ça raisonnait dans tout le marché.

    Cette nuit là donc je suis rentré très tardivement, j’ai trouvé ma femme la larme aux yeux qui m’attendait en me disant mais où étais tu donc ?

    Elle paraissait très fatiguée. Elle allait accoucher.

    Une larme s’écoula sur son visage j’ai senti alors que j’ai abandonné ma femme au moment où elle avait besoin de moi.

    Je l’accompagne vite fait à l’hôpital donc et dans la salle d’attente j’ai attendu longuement et elle, entre temps souffrait terriblement des heures sont passées et pas encore accouché.

    Epuisé je suis rentré chez moi en laissant mon numéro de téléphone pour qu’ils m’appellent quand s’est fait.

    Quelques heures passent et ils m’appellent. j’y cours. Je demande à voir mon enfant ils me disent non tu vas d’abord voir le médecin. Je dis pourquoi ? j’ai besoin de voir mon fils pas le médecin et on insistât que j’aille voir le médecin accoucheur d‘abord.

    Ce que je fais. Elle me dit votre bébé a une malformation dans ses yeux et il paraît être même aveugle.

    J’ai pris ma tête entre mes mains repoussant ma colère et ma souffrance à cet état de fait et me rappela tout de suite l’aveugle du matin et ce que je lui ai fait.

    Je suis resté comme une statut ne sachant que faire puis je me suis rappelé ma femme et je cours la voir.

    Ma femme était une pure croyante, elle a accepté la chose se remettant à Allah.

    Elle me disait toujours arrête de rire sur les autres.

    Nous sommes sortis de l’hôpital et le bébé avec nous.

    Et en réalité jamais je ne me suis occupé de lui et je considérais même qu’il n’était même pas à la maison. Quand dans la nuit il pleurait beaucoup je quittais la chambre pour aller dormir ailleurs.

    Ma femme elle s’occupais beaucoup de lui et l’aimait énormément.

    Quant à moi je ne le détestais pas mais je n’arrivais pas à l’aimer.

    Quelques mois passèrent, il marchait à 4 pattes d’une façon bizarre, puis quand il a commencé à se mettre debout et à marcher nous avons constaté qu’il boitait aussi.

    Et là je l’ai encore repoussé.

    Après lui ma femme eut deux autres garçons.

    Ils ont grandis ensemble tous les trois.

    Je n’aimais pas rester à la maison, j’étais toujours avec mes copains, en fait j’étais comme une sorte de jouet dans leurs mains.

    Et ma femme n’est jamais arrivée à être épuisée de réveiller sur ça mais en vain .

    Elle me reprochait toujours d’être plus prés des deux autres enfants et différent avec Salem (laîné) et cette différence je l’affichais.

    Ma femme décida de le mettre dans une école spécialisée pour handicapé et j’y ai adhéré.

    Mes jours n’étaient que : boulot, dodo, soirée, et bouffe et je n’avais pas senti les années passer.

    Un jour, un vendredi je me leva le matin et j’étais invité à déjeuner, je me prépare pour l’occasion donc costumé, parfumé et je me dirige vers la sortie.

    En passant par le salon j’ai entendu Salem pleurer à chaude larmes.

    C’était la première fois que je le voyais pleurer depuis qu’il était bébé. 10 ans sont passés et jamais je ne suis allé vers lui.

    J’ai essayé de l’ignorer mais je n’ai pas pu.

    A partir de la chambre je l’entendais appeler sa mère.

    Je me suis dirigé vers lui et je lui ai dit : Salem qu’as tu ?

    Quand il entendit ma voix il s’arrête net de pleurer.

    Et quand il sentit ma présence il commencer à chercher quelque chose avec ses petites mains.

    En fait il voulait me fuir. Comme s’il disait au fond de lui après dix ans ce n’est qu’aujourd’hui que tu sens ma présence ?? que j’existe ?? où étais tu donc pendant ces 10 années ??

    Il rentra dans sa chambre. Il refusa au début de me dire pourquoi il pleurer, mais par la suite finit par le dire.

    L’enfant pleurait, parce que son jeune frère qui avait pour habitude de l’accompagner à la mosquée pour la prière tardait à venir et il avait peur de ne pouvoir trouver une place au premier rang. Il avait appelé son frère et appelé sa mère mais personne ne répondit. Ils étaient absents.

    Je me suis mis à regarder ses yeux aveugles entrain de pleurer.

    Et je n’ai pas pu continuer à écouter la suite de ce qu’il avait à me dire.

    J’ai porté ma main sur sa bouche pour qu’il ne dise plus un mot. Et je lui demande est ce pour ça que tu pleure Salem ?? et il répondit que oui.

    Sur le champ j’ai oublié mes amis et j’ai oublié l’invitation, et je lui dis Salem ne sois pas triste, sais tu qui va t’accompagner à la mosquée ? il répondit oui c’est Omar. Je lui répondit alors non ce sera moi.

    Surpris, puis doutant que encore une fois je plaisantais il commença à pleurer. J’ai alors essuyé ses larmes et pris sa petite main et je l’ai accompagné.

    Je voulais l’emmener en voiture mais il refusa il me dit que la mosquée est tout prés et qu’il faut y aller à pieds..

    Je ne me rappelle pas de la dernière fois où j’ai mis les pieds dans une mosquée.

    Mais je sais que c’est la première que j’y rentre avec une peur et un regret sur tout ce que j’ai durant toutes ces années passées.

    La mosquée était pleine mais j’ai quand même réussi à trouver place à Salem dans la première ranger.

    Nous avons écouté l’imam et il a fait la prière à côté de moi où plutôt en réalité j’ai fait ma prière à côté.

    A la fin de la prière il me demanda de lui ramener un livre de coran.

    Je trouvais ça bizarre puisqu’il ne peut pas lire alors pourquoi il demande le livre.

    J’ai failli ignorer sa demande , mais je l’ai fait car j’avais peur de le blesser. Je lui tends le livre il me demanda d’ouvrir la page de la sourate « el kahf » " la Caverne ". quand j’ai trouvé la page il prend le livre et le met devant lui et il commence à lire la sourate avec ses yeux fermés.

    Ô Allah mais il est entrain d’apprendre la sourate entièrement. J’ai eu honte de moi et j’ai pris un autre livre.

    J’ai senti alors que tous mes membres tremblait, j’ai lu et lu et lu et j’ai prié Allah qu’il me pardonne et qu’il m’oriente vers le droit chemin.

    Je n’ai pu supporté et j’ai commencé à pleurer comme un enfant.

    Il y avait encore quelques fidèles qui faisaient des prières en plus j’étais gêné. J’ai essayé de me retenir.

    Mais ces pleures se sont transformé à sorte de défoulement. Je n’arrivais plus à me retenir. Je m’extériorisais en fait.

    Jusqu’à ce que j’ai senti une petite main se poser sur mon visage m’essuyant les larmes, et c’était Salem.

    Et je l’ai pris dans mes bras.


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    “ Aucun père ne peut offrir de meilleur cadeau à son fils que les bonnes manières. “

    “ J’ai dix enfants et je n’en ai jamais embrassé aucun. Le Prophète d’Allah regarda dans sa direction et lui dit : On ne fera pas preuve de bonté envers celui qui n’est pas bon. “

    “ Le meilleur d’entre vous est celui qui se conduit le mieux envers sa famille et je suis le meilleur envers la mienne . “

    “ Chaque fois qu’un musulman dépense quelque chose pour sa famille , en espérant là une récompense (de la part d'Allah) , cela lui est compté comme acte de charité . “